The Serbian Left’s Next Move
After Aleksandar Vučić’s questionable election victory, Serbian radicals have a rare opening.
After Aleksandar Vučić’s questionable election victory, Serbian radicals have a rare opening.
Like most recent elections, this spring’s presidential campaign in Serbia has been anything but boring. Acting Prime Minister Aleksandar Vučić’s overwhelming first-round victory — with 55.07 percent of the vote based on 99 percent counted — seemed to prove that the election had been rigged. Serbians immediately took to the streets, expressing their dissatisfaction with the nation’s undemocratic turn and their rage at living conditions that have been falling since the global economic crisis.
Par Jean-Arnault Dérens et Philippe Bertinchamps (Mediapart)
Depuis une semaine, le mouvement de protestation ne cesse de s’étendre, prenant une ampleur jamais vue depuis la chute de Milosevic en 2000. Chaque soir, des dizaines de milliers de Serbes manifestent dans toutes les villes du pays contre la « dictature » d’Aleksandar Vučić, le premier ministre élu président de la République dimanche 2 avril.
De nos envoyés spéciaux à Belgrade (Serbie).- « À bas l’autocratie ! », « Aller à la manif, c’est mieux qu’aller en boîte », « Non à la dictature du capital ! », « Je ne veux pas de café, je veux une manif », « Les manips ne passent plus », « Je ne veux pas de Vučić, je ne veux pas du FMI, je ne veux pas de l’OTAN »… Les slogans fleurissent par centaines, drôles, décalés ou radicaux, souvent reproduits à l’imprimante sur des feuilles A4 et brandis par les manifestants qui se donnent rendez-vous chaque soir dans toutes les villes de Serbie.
par MARTELLI Roger
Jusqu’à ce jour, les péripéties de l’élection présidentielle auront déjoué tous les pronostics. Ce signe de crise politique intense peut-il ouvrir sur de nouveaux enfermements ou sur une nouvelle espérance ? Les deux prochaines semaines seront cruciales.
Dans un article précédent, nous avions évoqué le constat d’une crise politique. Il n’est pas infirmé par les derniers sondages [1]. Pour l’instant, deux tiers des individus interrogés se disent certains d’aller voter (l’abstention, le 22 avril 2012 était de 20,5%). Et sur ceux qui affirment qu’ils iront sûrement voter, moins des deux tiers considèrent que leur choix est définitif. Ajoutons que près de 40% (Ipsos) disent que leur choix de tel ou tel candidat ne se fait pas par adhésion, mais par défaut.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que la dispersion des intentions de vote soit toujours aussi grande. Aucun candidat retenu par les sondés ne dépasse le quart des suffrages exprimés. Extrême droite, droite « classique », centre et gauche se partagent l’électorat de façon presqu’équivalente.
by WILLSHER Kim
The 11 presidential candidates faced off in a live televised debate, with anti-capitalist Poutou goading rivals over their integrity. A little-known candidate emerged as the star of the televised French presidential debate after challenging two of the frontrunners over their honesty and implication in fraud scandals.
The militant Philippe Poutou, of the New Anti-capitalist party, weighed into the far-right favourite, Marine Le Pen, and conservative François Fillon, who are both under investigation for misuse of public funds.
By Dahr Jamail, Truthout | Report
On a lake, plumes of gas, most likely methane from the breakdown of carbon in sediments below the lake, keep the water from freezing in spots, outside Fairbanks, Alaska, October 21, 2011. As the Arctic warms, the threat of abrupt methane releases is rising, too. (Photo: Josh Haner / The New York Times)
A scientific study published in the prestigious journal Palaeoworld in December issued a dire -- and possibly prophetic -- warning, though it garnered little attention in the media.
"Global warming triggered by the massive release of carbon dioxide may be catastrophic," reads the study's abstract. "But the release of methane from hydrate may be apocalyptic."
by Mathijs van de Sande
This is ridiculous. Avaaz is circulating a petition to thank the "Dutch people" (whoever that may be) for "choosing hope, unity, and dialogue over hate, fear and old fascist rhetoric." They even claim that, "by rejecting Geert Wilders you've helped stop the rise of the far right everywhere." More generally, the coverage of these elections in the international press has been a complete disaster.
par Franck Gaudichaud
Les retours revanchards de néolibéraux aux gouvernements de certains pays d’Amériques latines remettent-ils en question les expériences d’émancipation des dernières décennies ? Les réalités sont plus complexes, nous dit Franck Gaudichaud.
Franck Gaudichaud est maître de conférences en histoire et civilisation de l’Amérique Latine à l’Université Grenoble-Alpes et co-président de France Amérique Latine. Dernier ouvrage paru en français : Chili 1970-1973. Mille jours qui firent trembler le monde, PUR, 2013.
In Britain, after byelections in Stoke and Copeland:
By Ken Loach
In the parts of Britain that have been left to rot, people support Jeremy Corbyn’s policies. So why aren’t MPs promoting them?
The spate of calls for Jeremy Corbyn to quit since last week’s byelections in Stoke and Copeland has been as predictable as it was premeditated. It says everything about the political agenda of the media, and nothing about people’s real needs and experiences.
I went to Stoke and Whitehaven, in Cumbria, a few days before polling. Momentum arranged screenings of Daniel Blake [1]. We went to Labour clubs in neglected areas, old estates away from the centre. At one club I was asked: “Why have you come here? No one comes here.”
2000, par BENSAÏD Daniel
Voici rassemblés divers essais de Walter Benjamin, parmi lesquels, le douloureux Franz Kafka, mélancolique étoile jumelle. Avec Kafka, Benjamin partage en effet cet « étrange mal de mer sur la terre ferme », de celui qui ne pourra jamais jeter l’ancre, condamné à errer entre deux langues, entre deux mondes, dans une Europe des Lumières en pleine déroute. Ni l’un ni l’autre ne pourront entreprendre le retour identitaire en Palestine, où déjà se profilent les nouvelles idoles de la raison d’État, et Kafka se fracassera sur ses invisibles frontières intimes. Benjamin viendra s’écraser sur le passage muré des Pyrénées, comme incapable de s’arracher à une vieille culture en train de s’effondrer.
“...ellos no comprenden la utilidad inmensa de la diversidad de las doctrinas. Cada matiz, cada escuela tiene su misión a cumplir, su parte a jugar en el gran drama revolucionario y si esta multiplicidad de sistemas os pareciera funesto, usted desconocería la más irrecusable de las verdades: ’La luz solamente surge de la discusión’.”
August Blanqui, Carta a Maillard (Belle-Île, 6 junio de 1852)
Par Martine Orange (Mediapart)*
La crise grecque est toujours là. Les responsables européens et le FMI ont lancé un nouvel ultimatum à Alexis Tsipras. Il a trois semaines pour présenter de nouvelles mesures d’austérité. Épuisé, le pays est au bord de l’effondrement financier, économique et moral. Des responsables de Syriza parlent de sortir de l’euro.
Après avoir repoussé l’idée pendant plus de deux ans, Syriza semble prêt à penser l’impensable : sortir de la zone euro. Même si les responsables gouvernementaux n’en parlent pas ouvertement, des figures éminentes du parti de gauche en évoquent publiquement l’hypothèse. Pour l’ancien ministre des affaires européennes de Syriza, Nikos Xydakis, la question de la sortie de l’euro, en tout cas, ne doit plus être considérée comme « taboue ». « Il ne doit pas y avoir de tabou quand nous parlons du destin de la nation. Nous sommes arrivés au point où le peuple est au bout de son endurance. Je crois que nous avons besoin d’une discussion politique nationale en profondeur. Et cette discussion, naturellement, a besoin de commencer au parlement », a-t-il déclaré mardi 31 janvier.
by Sean Jacobs
56 years ago today, Congolese prime minister and anticolonial leader Patrice Lumumba was assassinated.
Patrice Lumumba was prime minister of a newly independent Congo for only seven months between 1960 and 1961 before he was murdered, fifty-six years ago today. He was thirty-six.
Yet Lumumba’s short political life — as with figures like Thomas Sankara and Steve Biko, who had equally short lives — is still a touchstone for debates about what is politically possible in postcolonial Africa, the role of charismatic leaders, and the fate of progressive politics elsewhere.